Poissons, coquillages et crustacés
Avec sa façade maritime longue de plusieurs kilomètres, impossible pour le Pays basque de faire l’impasse sur les produits de la mer. Poissons, coquillages et crustacés se partagent le haut de l’affiche des cartes de restaurants et des étals de marchés. Pourquoi ne pas commencer le ttoro, cette soupe de poisson (traditionnellement du merlu) agrémentée de langoustines, de moules, d’ail et d’oignon, préparée à l’origine par les marins pêcheurs de Saint-Jean-de-Luz ? Autre plat phare, le marmitako, un copieux ragoût de thon. Pour goûter le meilleur, rendez-vous à l’un des nombreux concours régionaux qui lui est dédié. Au menu également, chipirons (sorte d’encornets), txangurros (araignées de mer), morue et autre daurade. Qui a dit que le poisson était réservé au vendredi ?
Du piquant dans l’assiette
À deux pas de la frontière espagnole, direction le village d’Espelette, berceau du fameux piment du même nom. Arrivé d’Amérique latine en 1650, c’est aujourd’hui l’un des fleurons gastronomiques de la région. Utilisé en remplacement du poivre et fruit d’un long séchage au soleil, on le retrouve aussi bien dans l’axoa, un ragoût de veau, que dans la piperade, ce mélange de poivrons verts et rouges, tomates et oignons aux couleurs du drapeau régional. Et même… dans le chocolat ! Spécialité bayonnaise, cette gourmandise délicatement relevée fait la fierté de son territoire.
À l’heure de l’apéro
Quoi de mieux, après une journée de surf ou de farniente que de se poser le temps d’un apéro ? C’est le moment de goûter aux pintxos, ces tapas locaux déclinés de multiples façons (fritures, brochettes, tartines, cassolettes). Une fine lamelle de fromage de brebis (ossau-iraty, roncal ou idiazabal) délicatement déposée sur une tranche de pain, le tout accompagné d’un verre d’irouléguy, seul vin issu d’un vignoble basque français, et la soirée peut bel et bien commencer !
Finir en douceurs
Pour les becs sucrés, impossible de repartir sans avoir goûté à l’incontournable gâteau basque. On raconte que c’est à Cambo-les-Bains, dans les fourneaux d’une certaine Marianne Hirigoyen qu’il voit le jour au XIXe siècle. Rond, doré, garni de confiture de cerises noires ou de crème pâtissière, il se marie parfaitement avec le cidre local. À l’heure du thé, il vous restera bien un peu de place pour un morceau de touron, cette friandise colorée à base de sucre et de pâte d’amande. À moins que vous ne préfériez croquer dans un muxu, biscuit moelleux à l’amande fraîche et cousin du macaron ?
